Elle est posée verticalement, devant la cheminée,
Érigée tel un menhir séchant aux flammes d'été.
On l'a portée là, dos courbé, car il pèse lourd ce souvenir
D'années glorieuses passées à filer vers le ciel.
On a tronçonné l'arbre pour punir l'infidèle
On l'a réduit en bûches, ramené à la terre.
Elle sèche doucement, l'écorce torturée
Au feu de ses sœurs livrées au bûcher.
Ses couleurs panachées, rouges et grises
Aux reflets mordorés,
Roulent pourtant insoumises
A la fatalité.
Bien écrit, bravo !
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